Le harcèlement scolaire
Le harcèlement scolaire est la forme de violence la plus répandue dans les établissements scolaires.
Il est clairement démontré que ces violences en milieu scolaire ont un effet néfaste sur :
les résultats scolaires
la santé mentale et physique
le bien-être émotionnel des élèves

En l’absence de description clinique officielle du harcèlement scolaire, il est proposé la définition suivante :
« Le harcèlement scolaire correspond à tout acte intentionnel répété et commis par un individu ou un groupe d’individu sur un élève, quel que soit son âge, au moyen de mots (insultes, humiliations, menaces, moqueries …), de gestes (agressions physiques, atteintes sexuelles …), d’écrans (cyber-harcèlement) et/ou de dégradations matérielles de biens personnels. Ces agissements hostiles réitérés, qui relèvent de violences psychologiques, physiques, sexuelles ou matérielles visent sans aucun bénéfice direct à blesser l’autre, à l’isoler et à le détruire psychiquement par un climat entretenu de terreur psychique. Le harcèlement scolaire conduit à de multiples conséquences somatiques, physiques, familiales, sociales, scolaires, susceptibles d’hypothéquer durablement la vie de cet enfant ou de cet adolescent. »
Les 3 clés qui permettent d’identifier le harcèlement scolaire :
la répétition : tous les jours, systématiquement lors d'un cours en particulier, à la cantine ...
Le rapport de force : déséquilibre dans la relation avec un dominant et un dominé
L’intention de nuire : même si cela est difficile à définir, il a été démontré qu'un auteur de harcèlement, une fois que la victime a exprimé son besoin que la situation cesse, ne plus ignorer qu'il fait souffrir sa victime.
Les conséquences du harcèlement sur la victime :
somatisations : maux de ventre, maux de tête, vomissements, insomnies/hypersomnies, boulimie/anorexie, affaiblissement du système immunitaire …)
Stress, angoisse, crises d’angoisse à répétition
Troubles de la concentration et de la mémoire
Absentéisme, décrochage scolaire pouvant aller jusqu’à la phobie scolaire, la phobie sociale
Développement d’un sentiment de honte, de perte d’estime de soi, de confiance en soi, de confiance aux autres
Risques de violence envers les autres ou envers lui-même (mutilations/scarifications)
Risque de dépression
Tentative de suicide - suicide (plus de 30 l’année dernière)
Les conséquences du harcèlement sur la famille :
sentiment de culpabilité, d’impuissance
Stress, angoisse, anxiété
Depression

La sophrologie et le harcèlement scolaire
Le harcèlement scolaire, pour l’enfant, l’ado qui le subit est une situation de souffrance, c’est quelque chose de très lourd à porter pour lui (sentiment de honte, de culpabilité) et une situation que beaucoup de jeunes vivent en silence.
La sophrologie va apporter aux victimes :
travail sur le corps : relâcher les tensions physiques (les tensions physiques ressenties sont comparable à des tensions dues au stress chronique) + aider à soulager toutes les somatisations (maux de ventes, troubles du sommeil …).
travail de ré-ancrage : retrouver sa place, redevenir un enfant libre et joyeux (c’est une place, un sentiments qui n’est plus ressenti depuis longtemps) + se ré-approprier son corps à travers des ressentis agréables.
travail sur la gestion de stress et de l’anxiété : la situation de harcèlement entraine beaucoup de ruminations, d’hyper-vigilance et retrouver une forme d’apaisement permet aussi un meilleur sommeil.
travail au niveau des émotions liées à ce traumatisme : colère, tristesse, honte, culpabilité. Pour permettre à l’enfant, l’ado d’exprimer ce qu’il ressent afin de libérer ses émotions et d’atténuer les peurs (peur d’aller à l’école qui peut engendrer une phobie scolaire ou sociale).
travail de confiance en soi, d’estime de soi et d’image de soi : l’enfant, l’ado est en pleine construction identitaire où l’estime de soi est fragile. La sophrologie va aider à faire renaitre une image de soi positive.
faire émerger des capacités, des ressources : lui permettre de sortir de cette situation qu’il subit, le remettre dans une position où il est acteur.
La sophrologie, surtout sur les plus jeunes, peut être efficaces dès les 1ères séances car en faisant un travail sur le corps on diminue les tensions, on permet au jeune de mettre des mots sur ce qu’il traverse, et lui permettre de comprendre comment ça se répercute sur son corps.
On peut aussi rapidement travailler sur l’image de soi, la confiance en soi grâce à des exercices de respiration, de visualisations positives.
On peut commencer la sophrologie dès les 1ers symptômes, d’où l’importance de savoir repérer les 1ers signes qui peuvent être révélateur d’un harcèlement ou pas, mais qui démontrent un mal-être. Plus vite on réagit, plus vite on empêche à la situation de se dégrader.
La sophrologie est souvent vécue comme une parenthèse, un moment de souffle qui permet à l’enfant, à l’ado de retrouver sa place, se poser sur lui, sur ce qu’il ressent sans peur d’être jugé. C’est aussi un espace d’écoute rien que pour lui.
Les harceleurs sont aussi à prendre en charge car ce sont aussi des enfants en souffrance
leur permettre de prendre conscience de ce qu’il s’est passé, mettre des mots
Travailler sur l’empathie et les émotions (colère, frustration)
Savoir quelle place ils ont dans le groupe de pairs, de la famille
Travailler sur les angoisses et le vécu personnel (peurs, craintes, traumas …)
Explorer le climat familial, car ce sont souvent des jeunes témoins ou victimes de maltraitantes, d’humiliations au coeur de leur famille
De plus, un harceleur est potentiellement un jeune qui a été lui aussi harcelé.
La prise en charge de la famille, de la fratrie est elle aussi importante :
évacuer les tensions
Gestion du stress et de l’anxiété
Merci d'avoir pris le temps de lire ma newsletter, vous avez la possibilité de me joindre par mail nathturquetille@gmail.com ou par téléphone au 04.86.84.23.17 si vous désirez plus de renseignements.
A très vite.
De part ma formation, j'ai acquis des cadres méthodologiques, théoriques, techniques et pratiques propres à la sophrologie et je m'engage à respecter les cadres et les limites de mes compétences et n'hésiterais pas à vous ré-orienter vers un professionnel de santé en cas de besoin.
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